Fille vit avec son père dans une ferme isolée. Fille, c'est son nom, et c'est son histoire. Elle ne sait rien de ce qui se passe au bout du sentier, de l'autre côté. Elle écoute les mots de son père : "c'est lui qui sait".

Un jour, Fille tue sans savoir qu’elle commet un crime, et le monde s’affole et juge le « monstre ».

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Matt Hartley offre avec ce texte une fable aussi âpre que poétique sur l'innocence et la culpabilité. Mêlant récit et dialogues, sa force se trouve aussi dans la langue : nue, brute et sensible. 

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Texte Matt Hartley
Traduction Séverine Magois
Conception et jeu Céline Dupuis, Marion Zaboïtzeff, Henri Botte et Cyril Brisse  

Vidéo Cléo Sarrazin 
Musique Esteban Fernandez
Lumières Nicolas Faucheux
Régie générale Richard Guyot 
Régie de tournée Yannick Donet
Scénographie Johanne Huysmann
Costumes Alexandra Charles
Regard chorégraphique Djino Alolo Sabin
Conseil en scénographie Romain Brisse
Construction Ettore Marchica

Administration Pierre Pietras
Production Emma Garzaro – M@P
Communication, diffusion & relations avec les publics Margaux Licois – L’étincelle

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© Visuel Bertrand Monfait MB — Photos, teaser Eric Dabrowski – In Out Pix
© photos © Eric Dabrowski

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Fille raconte une enfance volée, amputée. En excluant sa fille du monde, un père l'éloigne de son humanité..

D'emblée le Récit annonce le meurtre, barbare. Le fil se déroule pour remonter aux origines de l'acte monstrueux.

Fille, c’est une tragédie moderne, et c’est “nous ” qu’on interroge. Qui sont les monstres ? Comment le sont-ils devenus ? Pourquoi ? Peut-on résoudre la question de la responsabilité ? Au moins peut-on la questionner, individuellement, collectivement.

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